MACS Les rencontres de la sobriété foncière – 24 octobre 2024
Written by CotesudFM on 12 novembre 2024
LES RENCONTRES DE LA SOBRIETE FONCIERE 24 OCTOBRE 2024
Cette journée, organisée par MACS réservée aux élus et professionnels a permis des réflexions et d’échanger des idées sur la manière de vivre en prenant en considération la préservation de l’environnement la manière d’habiter et de vivre en centre urbain.
Monsieur Jean François MONET Vice président de MACS en charge de l’urbanisme et du logement et Régis GELEZ maire de Saint Vincent de Tyrosse ont ouvert cette journée.
Pour Monsieur MONET, il faut prendre en compte le respect du territoire et du bien vivre. L’évolution en matière d’habitat doit être envisagée de manière différente, sensibiliser les collectivités et les citoyens. Les solutions apportées vont vers un bon développement de l’habitat en évitant de détruire la partie nature. La sobriété foncière doit être prise en compte dans les politiques d’aménagement devant intégrer un nouveau facteur de ressources limitées et de limitation de l’impact sur les sols vivants.
Chaque année, 20.000 ha d’espaces agricoles, naturels et forestiers sont consommés en moyenne en France, soit près de 5 terrains de football par heure. Les conséquences sont écologiques mais aussi socioéconomiques
La sobriété foncière sous entend de mettre en place des solutions pour obtenir zéro artificialisation foncière.
Pour Denis CANIAUX (Directeur de l’AUDAP Agence urbanisme Atlantique et Pyrénées)
- Pourquoi parler de sobriété ?
- Le terrain c’est un sol substrat qui joue un rôle essentiel pour la vie de la planète -sauver les sols est primordial car ils absorbent le carbone les pluies et représentent un enjeu pour maintenir ou développer les terres cultivables – la profondeur des sols est un enjeu important -construire des villes plus compactes – créer des espaces vides est le plus important – trouvez d’autres modèles que la maison individuelle-regrouper des propriétaires pour plus de densité – on peut faire de la densité en créant des espaces partagés – le rêve pavillonnaire doit être abandonné – construire des zones périphériques à moindre coût et massifier la qualité avec un objectif de qualité urbaine – les espaces sont trop artificialisés – construire des commerces en intégrant des logements – revitaliser les cœurs de villes – végétalisme les villes – regrouper des parcelles et travailler sur des parcelles pour construire par des associations foncières urbaines ou des zones de renouvellement concerté.
Face à l’urgence écologique, aux dommages liés à l’artificialisation des sols la sobriété foncière s’impose depuis plusieurs années comme une nécessité. Repenser l’aménagement afin de préserver nos territoires s’impose tout conciliant développement économique et sobriété foncière.